Mahamudra

Vajradhara, de couleur bleu, tenant dans ses mains un vajra et une cloche rituelle. Il aurait transmis la Mahamoudra à Tilopa.

La Mahamudra ou Mahamoudra (sanskrit : महामुद्रा ; IAST : mahāmudrā[1] ; tibétain : ཕྱག་རྒྱ་ཆེན་པོ་, Wylie : Phyag-rgya chen-po, THL : Chagya Chenpo ou tibétain : ཕྱག་ཆེན, Wylie : phyag chen, THL : Chachen), « Grand Symbole » ou « Grand Sceau » désigne un système de méditation[2] utilisé dans le bouddhisme pour atteindre l'éveil, la réalisation de la nature ultime de l'esprit et de la vacuité, pénétrant tous les phénomènes du saṃsāra et du nirvāṇa. Dans le bouddhisme tibétain cette méthode est principalement pratiquée par la lignée Kagyüpa, mais aussi dans les lignées Gelugpa et Sakyapa.

La mahāmudrā (en) est également une position de Hatha-yoga décrite dans le chapitre III de la Haṭhayogapradīpikā[3].

  1. Ce terme est féminin. Des traductions non-universitaires de l'anglais, qui ne connaît pas le genre féminin, on toutefois fréquemment traduit par "le" Mahamudra, ce qui est une erreur: http://sanskrit.inria.fr/DICO/50.html#mahaamudraa
  2. A Dictionary of Buddhism par Damien Keown publié par Oxford University Press, (ISBN 9780192800626), page 164
  3. Svātmārāma (trad. Tara Michaël), Haṭha-yoga pradīpikā, Fayard, , p. 168.

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